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Etiquettes produits, comment les décoder ?

Etiquettes produits, comment les décoder ?

  Equipe Agripousse  

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  Mieux mangerEspace Bien-Être  

Entre marketing, allégations, ingrédients inconnus il n’est pas toujours facile de s’y retrouver dans l’étiquetage de nos produits alimentaires. Voici un petit guide pour vous aider à décrypter et comprendre les informations présentent sur les emballages de vos produits.

 

Dans les rayons de supermarchés, les marques rivalisent d’idées et proposent des emballages produits aux couleurs et slogans toujours plus accrocheurs pour nous faire acheter ce produit plutôt qu’un autre. De plus, avec l’arrivée du nutri-score, pour mieux informer les consommateurs sur la qualité nutritionnelle du produit, nous sommes tentés de nous fier qu’à cet étiquetage. Mais s’attarder, lire et comprendre les étiquettes des produits que vous consommez est vitale.

Les allégations sont souvent visibles au premier coup d’œil. Et nombreux sont les produits alimentaires qui portent ces messages soulignant les bénéfices qu’ils apportent à notre santé : « sans sucre », « allégé en matière grasse » …

 

Décrypter les allégations

Ces allégations sur la fabrication, la provenance et/ou le contenu nutritionnel du produit sont strictement encadrées par la réglementation, donc a priori fiable. Mais encore faut-il les comprendre et savoir à quoi elles correspondent.

Voici une liste de ces allégations que vous trouvez majoritairement.  

« Naturel » Le produit doit être issu directement de la nature ou n’avoir subi qu’un traitement léger (pasteurisation, refroidissement), mais sans additifs, ni résidus, ni corps étrangers.

« Nouveau » La mention peut uniquement être utilisée lorsqu’un produit existant est modifié de façon substantielle.

« Artisanal » Le produit est élaboré par un artisan inscrit au répertoire des métiers.

« À l’ancienne » ou « traditionnel » Le produit est fabriqué selon des usages anciens répertoriés. Ne doit pas contenir d’additif.

« Du terroir » Le produit est fabriqué à partir de matières premières issues d’une aire géographique restreinte.

 

« Sans sucre » : L’aliment ne contient pas plus de 0,5 g de sucre pour 100 g ou 100 ml de produit.

« Allégé en sucre » : L’aliment contient au minimum 30 % de sucre en moins qu’un produit similaire.

« Sans sucre ajouté » : Le produit n’a pas reçu d’ajout de sucre lors de sa fabrication, mais il peut en contenir naturellement. La mention « sucre » n’apparaît pas dans la liste des ingrédients.

 

« Sans sel » : L’aliment ne contient pas plus de 0,005 g de sodium pour 100 g ou 100 ml.

« À teneur réduite en sel/sodium » : L’aliment contient au minimum 25% de sel en moins qu’un produit similaire, mais plus salé qu’un produit « pauvre en sel ».

« Pauvre en sel/sodium » : L’aliment ne contient pas plus de 0,12 g de sodium pour 100 g ou 100 ml de produit.

 

« Sans matière grasse » : L’aliment contient moins de 0,5 g de lipides pour 100 g ou 100 ml de produit.

« Allégé en matières grasses » : L’aliment contient au minimum 30% de matières grasses en moins qu’un produit similaire.

« Faible teneur en matières grasses » : L’aliment ne contient pas plus de 3 g de lipides pour 100 g, ou 1,5 g pour 100 ml de produit.

« Faible teneur en graisses saturées » La somme des acides gras saturés et des acides gras trans (ceux qui produisent le « mauvais » cholestérol) contenus dans le produit ne peut excéder 1,5 g par 100 g ou 0,75 g par 100 ml, et ne peut produire plus de 10 % de l’énergie.

 

« Source de protéines » Les protéines représentent au moins 12% de la valeur énergétique de la denrée alimentaire.

« Riche en protéines » Les protéines représentent au moins 20% de la valeur énergétique de la denrée alimentaire.

 

« Riche en fibres » Le produit contient au moins 6 g de fibres par 100 g ou au moins 3 g pour 100 kcal.

« Enrichi en oméga 3 » Sont concernés les aliments dont la teneur en oméga 3 est augmentée d’au moins 30%.

« Riche en… » L’aliment contient au moins deux fois plus de vitamines, minéraux, fibres… que les produits reconnus comme sources de vitamines, minéraux, fibres…

« Réduit en… » La réduction de la teneur doit être d’au moins 30 % par rapport à un produit similaire, sauf s’il s’agit de micronutriments ou s’il s’agit de sodium ou d’équivalent en sel, pour lesquels une différence de 25 % est admissible.

« Allégé/light » Le produit doit remplir les mêmes conditions que celles qui s’appliquent aux termes « réduit en… » ; elle doit aussi être accompagnée d’une indication de la ou des caractéristiques entraînant l’allégement.

« Faible valeur énergétique » L’aliment contient au maximum 40 kcal par 100 g ou 20 kcal par 100 ml. Pour les édulcorants, la limite est fixée à 4 kcal par portion, avec des propriétés édulcorantes équivalentes à 6 g de saccharose (1 cuillerée à café de sucre).

Pourtant trop se focaliser sur ces informations déjà mises en avant sur les emballages, s’est souvent risqué d’oublier les autres, tout aussi importantes.

 

Lire la liste des ingrédients

Certains n’ont pas toujours envie de s’y aventurer par peur de ce qu’ils pourraient y lire. Mais cela reste à l’évidence essentiel si vous voulez en apprendre plus sur le produit.

Les ingrédients sont classifiés par ordre décroissant de poids. Ce qui veut dire que le premier de la liste est le plus utilisé dans réalisation de la recette.

Vous pourrez vite vous rendre compte de la qualité de votre produit et si certaines allégations ne sont pas respectées.

En général, plus la liste d’ingrédients est longue, plus l’aliment a subi de transformations. De plus, cela signifie souvent un ajout d’additifs. Vous savez ces ingrédients au nom imprononçables.

 

Décrypter les additifs

Voici un petit récapitulatif des additifs que vous pouvez rencontrer. Ils peuvent être indiqué sur les produits avec le nom de leur catégorie suivi soit de leur nom spécifique, soit de leur symbole européen. Il existe diverses catégories et séries pour les reconnaître facilement, faisons le point. 

E100 : les colorants

E200 : les conservateurs

E300 : les antioxygènes, lécithines

E400 : les émulsifiants, épaississants, gélifiants et stabilisants

E500 à E1505 : les acidifiants, correcteurs d’acidité, amidons modifiés, antiagglomérants, exhausteurs de goût et autres

Si le produit en contient un ou plusieurs c’est le signe que c’est un aliment industriel et ultra-transformé.

 

Déchiffrer les valeurs nutritionnelles

Selon la réglementation européenne, dès qu’un fabriquant souhaite mettre en avant les qualités nutritionnelles de son produit, les allégations doivent être prouvées. L’étiquetage nutritionnel est donc obligatoire. Il vous donne des informations sur la quantité de nutriments du produit (sucre, sel, graisse, fibre…) et de sa valeur énergétique (Kj ou Kcal).

Souvent avec une référence aux rapports journaliers recommandés (AJR) ou apports nutritionnels conseillés (ANC).

Mais ces indications nutritionnelles restent des chiffres et ne reflètent pas complètement la qualité du produit. La liste des ingrédients est souvent beaucoup plus parlante.

 

Choisissez la facilité

Lorsque vous vous tenez face à un produit industriel le bon réflexe c’est de lire l’étiquette et surtout la liste des ingrédients. Prenez le temps de comparer les produits. Pour vous faciliter la tâche, pensez à certaines applications comme Yuka sont très efficaces pour décoder la composition et prévenir des éventuels dangers. Pensez aussi à Agripousse qui vous sélectionne des produits peu ou pas transformés avec une liste d’ingrédient claire pour vous aider à manger mieux.

 

Est-ce que vous vous attardez sur les étiquettes de vos produits ? Avez-vous adopté le réflexe ? Où cherchez-vous les informations sur les ingrédients que vous ne connaissez pas ?   

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